Une telle opération est loin d’être une nouveauté chez les GAFAM mais Facebook n’y avait jamais eu recours.
Pour immanquablement drainer l’option du numérique vers le Metavers le groupe Meta qui détient Facebook, WhatsApp, Instagram ou encore Oculus aura besoin de beaucoup d’argent ces années à venir. De très gros investissements en perspective qui attendent Mark Zuckerberg et son équipe. L’évidente réalité de la situation, c’est que déjà les ressources nécessaires manquent. Pour pallier à cette situation Facebook a obtenu cette semaine un prêt de 10 milliards de dollars.
Bien qu’étayée par des détails précis, l’information des 10 milliards de dollars empruntés n’attire pas trop l’attention, une information qui est donc passée inaperçue. Évidemment les échelles peuvent ne pas surprendre pour une société valorisée 479 milliards de dollars et qui gagnait 10 millions d’euros par heure il y’a seulement deux ans.


Usant d’une technique jusque-là non expérimentée, Facebook emprunte en secret 10 milliards de dollars
D’autres big tech dans le lot, l’exemple d’Apple et d’Intel

Essentiellement Facebook devait des comptes à ses actionnaires jusque-là parmi ses investisseurs. Quant aux dividendes, elles ne s’ajoutaient pas à des règlements d’obligation. Facebook a fait savoir que 30 milliards de dollars d’ordre avaient été passés par les investisseurs avec des obligations proposées sur des échéances de 5 à 40 ans avec une plus forte tendance concernant les titres à long terme.

Une opération pareille aidant, Meta se trouve maintenant dans le lot des entreprises ayant des dettes. D’autres big tech à l’exemple d’Apple et Intel sont également dans le lot cette semaine : 5,5 milliards de levés pour Apple et 6 milliards pour Intel.

Meta se trouve dans une situation où la concurrence des revenus publicitaires et de la récession globale est mise à mal. C’est une explication supplémentaire du besoin urgent de Facebook de trouver de l’argent. Ces flux de trésoreries diminuent et pour financer un domaine aussi colossal que Metavers il faudra plus d’une dizaine d’années avant que des retours d’investissements potentiels ne se vérifient.
 


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