Maintien de l'attachement à la France

Patrick Pouyanné a clarifié : « Il n’est pas question dans cette affaire de quitter la France. TotalEnergies conservera son siège en France, sa cotation en France, notre attachement à la France est réel et je n’ai pas besoin de le justifier. » Cette déclaration vise à rassurer les actionnaires et la classe politique française, tout en ouvrant la porte à de nouveaux investisseurs américains, à la lumière des six milliards de dollars de bénéfices réalisés par le groupe en un trimestre.
Malgré les critiques des militants écologistes, TotalEnergies ne renonce pas à ses investissements dans le pétrole. Patrick Pouyanné a souligné la nécessité de développer de nouveaux champs pétroliers pour répondre à la demande mondiale croissante. « A ce stade, la demande de pétrole continue de croître comme la population mondiale », a-t-il affirmé.

Le cap sur la transition énergétique

Pouyanné a également promis de maintenir le cap sur la transition énergétique, se distinguant des stratégies de BP et Shell, qui ont récemment ralenti leur transition. Il a averti qu'un désengagement du secteur pétrolier pourrait entraîner une hausse insoutenable des prix pour les populations des pays émergents et développés.
Face à ses 750 actionnaires, le PDG a réitéré l'importance de poursuivre simultanément les investissements dans le pétrole et les efforts de transition énergétique. TotalEnergies, tout en restant un acteur majeur des hydrocarbures, entend répondre aux défis climatiques en équilibrant ses engagements fossiles et ses initiatives vertes.
En conclusion, Patrick Pouyanné a réussi à convaincre les actionnaires de la continuité stratégique de TotalEnergies. Tout en renforçant ses racines françaises, le groupe pétrolier maintient son expansion globale et son engagement dans la transition énergétique, cherchant à naviguer les complexités du marché mondial de l'énergie.