Une simple remarque d'Emmanuel Macron sur un éventuel rachat de la banque française Société Générale par Santander, la banque espagnole, a suscité des remous dans le monde financier.


Pourquoi parle-t-on d'un éventuel rachat de Société Générale ?
Des rumeurs de vente et de consolidation
Emmanuel Macron a récemment abordé le sujet d'une éventuelle acquisition d'une banque française par une institution européenne, sans nommer explicitement Société Générale. Cette déclaration a alimenté les spéculations sur une possible consolidation dans le secteur bancaire européen.
Parmi les grandes banques françaises cotées au Cac 40, Société Générale est la moins valorisée par les investisseurs. Avec une capitalisation boursière inférieure à celle de ses concurrents, elle pourrait être une cible attrayante pour une acquisition étrangère. De plus, la valorisation actuelle de Société Générale est moins élevée que celle de ses homologues européennes, ce qui pourrait rendre une acquisition plus intéressante.

Les banques européennes sont-elles trop petites ?

La question de la consolidation du secteur bancaire européen est régulièrement soulevée, notamment par la Banque centrale européenne (BCE). Actuellement, aucune banque européenne continentale ne figure parmi les quinze premières en termes de capitalisation boursière mondiale, ce qui suggère un besoin de consolidation pour renforcer leur position sur le marché mondial.

Bien que des appels à la consolidation soient lancés, les obstacles réglementaires et les différences entre les marchés bancaires nationaux rendent les acquisitions transfrontalières complexes en Europe. Les synergies potentielles d'une telle opération pourraient être limitées par ces différences, rendant l'éventualité d'un rachat de Société Générale par Santander peu probable à l'heure actuelle.