Les Stratégies




9 Octobre 2018

Le groupe Français Engie laisse le public dans le suspense le temps de décidera s’il va participer à hauteur de 32% dans Suez qui a une valeur totale de 2,5 milliards d’euros. Le conseil d’administration de la société a tenu un séminaire le jeudi et vendredi pour réfléchir à sa participation. Ainsi cette prise de décision s’inscrit dans un cadre assez complexe pour Engie avec la succession de Pierre Clamadieu à Gérard Mestrallet à la tête du conseil d’administration et avec les relations de la directrice générale Isabelle Kocher avec le nouveau PCA.


Une nouvelle stratégie en préparation par Engie

Une nouvelle stratégie en vue

L’entreprise Engie est sur le point d’achever son plan de transformation qui avait été planifié depuis 2016 par la directrice Générale Isabelle Kocher. On note une réalisation de la promesse de cessions d’actifs de 15 milliards d’euros et une nouvelle image de la société Engie qui est maintenant libérée de ses dettes et qui se concentre sur les énergies renouvelables, les infrastructures de gaz ainsi que les services d’énergie. Du moment que cette stratégie a réussi et est sur le point de s’achever, la nouvelle stratégie devra être annoncée en début 2019. Dans ce cadre, certains esprits se tournent vers l’équilibre de la société au niveau géographique notamment avec le poids des pays comme la France, la Belgique et l’économie Brésilienne qui fragilisent Engie. La société pourrait également renforcer sa présence aux Etats-Unis et dans certains pays de l’Amérique Latine, du Golf et de l’Afrique. 


Une décision à prendre par rapport à Suez

La question de la participation de l’entreprise Engie dans Suez a été soulevée lors du séminaire du conseil d’administration. Il faut préciser que l’entreprise Engie détient 32% du capital de ce groupe de services. Une source au sein du groupe a affirmé qu’il y’a deux possibilités : soit prendre la décision de vendre à une valeur de 2,5 milliards d’euros, soit mettre en place une offre concernant Suez dans le but de créer un nouveau groupe de services plus puissant. Toutefois la possibilité d’une cession demeure plus probable même si la décision n’est pas encore prise. En attendant, le conseil d’administration n’a pas encore tranché et est toujours en train de réfléchir. Par contre une décision rapide arrangerait le groupe Suez qui est actuellement en phase de succession avec des mandats du directeur et du président qui sont sur le point d’expirer.