Dans l’optique de faire face à une liquidation, l’actionnaire de Camaïeu adresse une avance d’état pour Entamer un plan de redressement.
L’AFP a reçu de la part de l’actionnaire de Camaïeu une aide d’avance de son plan de relance en redressement judiciaire. Une demande qui ne semble pas intéresser l’AFP, et cela, même si la demande d’aide devrait faire l’objet d’une avance remboursable, nous rapporte le président d'Hermione People and Brands (HPB), à l'AFP Wilhelm Hubner. La FIB menée par l'homme d'affaires Michel Ohayon avait repris Camaïeu en 2020.


Pour éviter la liquidation Camaïeu demande une assistance de l’état
Le ministère de l'Économie et des Finances a relevé le caractère irréaliste du plan de redressement établi et proposé par l’actionnaire. En effet, ce plan consiste d’abord à acquitter voir abandonner les charges de dette tenues contre l’entreprise. Ensuite, il est prévu que l’état prenne en charge les deux tiers du coût de redressement. Le ministre termine en rappelant que l’état doit bien faire de son mieux pour préserver l’emploi, mais sans pour autant prendre la place des actionnaires d’entreprises.

Un plan de continuation pour le redressement de Camaïeu devrait être examiné par le tribunal de Lille. La marque de prêt à porter qui a été placé en redressement, fait l’état de 240 millions d'euros de dettes, dont 70 millions du redressement destiné au loyer. Ce plan prévoit la fermeture de 208 magasins et la suppression de quelque 500 emplois sur environ 2.600.

HPB ou la liquidation ?

D’après Wilhelm Hubner, il n’y a que deux options, soit le rachat par HPB, soit la liquidation de Camaïeu. HPB est le seul restant après le retrait de plusieurs candidats dont Gordon brothers. Une restructuration de 208magasins de moins et -20% de ses employés. Camaïeu n’est pas à son premier tracas. Ses dirigeants rapportent qu’il a auparavant subi des difficultés liées au covid, à la guerre ukrainienne et à des cyberattaques à hauteur de 40millions.

Le tribunal de commerce avait auparavant permis à FIB de mettre la main sur 511 magasins et 2600 salariés en 2020. Avec une échéance de deux ans fixés par la direction à l’époque pour redresser la barre, l’entreprise a malheureusement perdu des exploitations à hauteur de 93 millions.