Pour faire plus d’impact, le groupe français de l’assurance AXA a revu ses objectifs financiers à la hausse en ce qui concerne la lutte contre les changements climatiques. De ce pas, elle réduit de manière considérable ses investissements dans la production du charbon. C’est au cours de la One Planet Summit (un sommet axé sur comment diriger les finances mondiales vers les investissements verts) que le groupe AXA a multiplié par 4 ses objectifs d’investissement afin d’atteindre les 12 milliards d’euros d’ici 3 ans.


Le groupe d’assurance AXA revoit ses ambitions de financement à la hausse !
Des objectifs déjà atteints

C’est en 2015 que les autorités du groupe AXA se sont décidées à investir plus de 3 milliards d’euros dans le vert, à savoir : les constructions et infrastructures vertes. Aujourd’hui, le bilan est positif selon Jadis Ariss, une des figures du groupe. Selon le directeur des affaires publiques, les investissements de ces 3 milliards d’euros ont été atteints. Le nouvel objectif qui consiste à quadrupler l’ancien investissement d’ici 2020 dépasse celui recommandé par l’ancienne secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies pour les changements climatiques, Christiana Figueres. Il faut aussi noter que ces 12 milliards ne représentent qu’une infime partie du capital propre du groupe.

AXA quitte la filière charbon et celle des sables bitumineux

Le groupe AXA s’est vraiment décidé à soutenir les politiques luttant contre le réchauffement climatique. En 2015, AXA avait fait une annonce selon laquelle elle sortait du club des entreprises dont la moitié des revenus est basée sur l’investissement dans le charbon.  Elle désinvestirait un demi-milliard d’euros ce qui la ramène aujourd’hui à une entreprise dont les 30% de bénéfices proviennent du charbon. AXA se désengage aussi du groupe des entreprises qui investissent dans les nouvelles centrales utilisant cette ressource polluante et qui font une extraction de plus de deux dizaines de tonnes par an. Le groupe français d’assurance aura donc à multiplier par 5 ses désinvestissements dans cette filière.

En outre, l’assureur français désinvestit environ 700 millions d’euros dans la filière des sables bitumineux et des équipements qui les transportent. Pour répondre aux diverses questions concernant l’impact financier que ces mouvements auront sur le groupe, Jad Ariss affirme que tout se fera dans les bonnes normes. Il réitère qu’une planète dont la température augmente de 4° ne peut être vivable et assurée. Les dispositions sont donc prises en conséquence afin d’assurer un meilleur avenir à la planète terre.