Le coup de  Back Market  dans une levée  de fonds à hauteur de 276 millions d'euros
Spécialisée dans la vente de produits électroniques, la  start-up  Bac Market a réussi un coup de maître. Toutefois, l’extension de la taxe copie prouvée pourrait lui causer quelques déboires.
 

Back market, un géant du marché


Back Market est une startup qui œuvre dans l'électronique reconditionnée. Mardi dernier, il annonce une information qui le fait figurer dans les licornes françaises. Il s’agit d’une levée de fonds de 276 millions d’euros ce qui hisse sa valeur à plus d’un milliards d’euros. Ainsi c’est une société jeune mais également puissante. Toutefois, la joie que devait procurer cette levée de fonds est sapée par la décision du gouvernement d’instituer une redevance pour copie privée. Sur les produits reconditionnés. Ainsi, la champagne qui devait être ouverte pour fêter cette prouesse dans la levée de fonds devra attendre plus tard.

Le gouvernement annonce une taxe sur les produits reconditionnés


C’est le ministre de la culture qui porte le projet de taxer les téléphones reconditionnés avec la redevance de copie privée. L’application de cette nouvelle mesure pourrait augmenter le prix des téléphones reconditionnés à 10%. Naturellement, cette application fera perdre à l’entreprise des clients du fait de la hausse des prix. Une règle ne pourrait arriver au pire moment. C’est dans ce sens que le syndicat professionnel du secteur SIRRMET voit dans cette décision une attaque du secteur de l’électronique reconditionné mais également une atteinte au pouvoir d’achat des français. 
Deux arguments peuvent  justifier une telle peur ou désolation. Le premier est  que plus du tiers des clients de Back Market sont dans une situation précaire. Le second est que la crise sanitaire a fortement baissé le pouvoir d’achat des Français.

Une réussite française


La startup est fondée il y a de cela sept ans  et compte aujourd’hui près de 500 salariés répartis entre la capitale parisienne, Bordeaux, Berlin et New York. Elle est aujourd’hui présente dans treize pays à travers le monde. L’année derrière elle a réussi une levée de fonds de 110 millions d’euros dans un but d’expansion internationale. C’est une société française qui s’est construite en France, mais aujourd’hui son modèle semble ne pas s’accommoder à la politique économique française.