Le nouveau service payant nommé Meta Verified est maintenant offert aux utilisateurs de Facebook et Instagram dans deux nations. En souscrivant à un abonnement mensuel de 11,99 dollars, les utilisateurs peuvent obtenir un badge de certification.

Vendredi dernier, Facebook et Instagram ont commencé à tester leur premier service d'abonnement payant pendant une semaine, pour voir si les utilisateurs sont prêts à payer pour des fonctionnalités qui étaient auparavant gratuites sur les réseaux sociaux. Face à une baisse des revenus publicitaires, l’entreprise mère Meta teste cette offre en Australie et en Nouvelle-Zélande avant de s'étendre à des marchés plus vastes. Ce service coûtera 11,99 dollars (environ 11,30 euros) par mois pour les utilisateurs qui souscriront en ligne, et 14,99 dollars pour ceux qui passeront par les applications mobiles.


L'OPTION PAYANTE DE FACEBOOK ET INSTAGRAM EST DÉSORMAIS ACCESSIBLE EN AUSTRALIE ET EN NOUVELLE-ZÉLANDE
Améliorer la fiabilité et la protection
 
À compter de ce vendredi, les souscripteurs australiens qui manifestent une pièce d'identité valide auront la possibilité de demander un badge bleu, symbole d'authenticité, qui leur conférera une protection contre les risques d'usurpation d'identité, un accès direct au service client et une visibilité accrue, d'après la société. Mark Zuckerberg, directeur général de Meta, a écrit dans un communiqué publié sur Facebook et Instagram que cette nouvelle fonctionnalité visait principalement à renforcer l'authenticité et la sécurité des services proposés. En substance, cette mesure offre également une nouvelle source de revenus à Meta, qui compte deux milliards d'utilisateurs. Cette approche ressemble à celle adoptée par Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter.

Expérimenter de nouvelles méthodes

Les spécialistes estiment que la foule grandissante de créateurs et d'influenceurs qui tirent leur épingle du jeu en ligne pourrait être la première cible des services payants proposés par Meta. De nombreux professionnels de ce secteur se plaignaient de problèmes techniques et administratifs qui affichaient leur productivité et leur chiffre d'affaires. Selon Jonathan Hutchinson, expert en communication en ligne à l'université de Sydney, un type de service "VIP" pourrait être une "proposition très intéressante pour un créateur de contenu". Meta a souvent cherché à tester de nouveaux modèles économiques, même risqués, pour ensuite délaisser ce qui ne fonctionne pas, a expliqué Jonathan Hutchinson. Cependant, avant le lancement, les utilisateurs ordinaires n'ont pas montré un grand enthousiasme à l’idée de payer.