A force de pression Google a fini par céder et faciliter le refus de tous les cookies sur deux de ses plateformes les plus réputées
Google est finalement revenu à de meilleurs sentiments en pourvoyant un moyen plus aisé de refuser en un seul clic tous les cookies sur Google search et YouTube. C’est une amende de 150 millions d’euros que la justice française avait infligé au moteur de recherche en janvier. En son temps il était trop difficile pour les utilisateurs de rejeter sur ses plateformes le pistage de leur navigations.


En un clic, Google va dans le sens la volonté des utilisateurs en matière de confidentialité
Refuser les cookies sur Google search et YouTube devient facile

C'est tout simplement deux boutons qui  sont visibles sur la nouvelle interface, « tout accepter » ou « tout refuser ». Le géant des moteurs de recherche en fin de compte a mis un terme à son bras de fer. Cela n’a certainement pas été facile pour lui de se faire violence.

L'ancienne mouture n'était pas pour simplifier le passage à l'option de refuser tous les cookies d'un seul coup. Un troisième bouton affiche plus d’options, permet de choisir personnellement quels cookies on acceptés lesquels sont refusés. Google confirme que ce vent de changement ayant débuté en France et va se poursuivre dans les pays membres de l'espace économique européen qui englobe l'Union Européenne, l’Island, le Lichtenstein de même que la Norvège ensuite suivront la  Suisse et le Royaume Uni.

La CNIL met la pression et sévit

On ne révoque pas en doute que Google opère ce compromis à contre cœur. La pression et la contrainte de la CNIL sont passées par là. Déjà pour ses pratiques afférentes au bandeau de cookies, la CNIL frappait Google d’une amende de 150 millions d’euros.

L’entreprise était accusée d’afficher un bouton facilitant la survenue de cookies mais sans montrer le moyen de s’en défaire à juste titre. Aujourd’hui Google parle de redésign après un travail de CNIL.
Signalons seulement que des voix autorisées dans des pays comme l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie et le Royaume Uni s’en étaient plaints auprès du groupe américain.