ARM est rachetée par NVIDIA à 40 milliards de dollars

Apparemment être un leader dans le monde de demain peut couter quelque chose comme 40 milliards de dollars. En effet, après plusieurs semaines de négociation entre Nvidia et le groupe Softbank, le premier a fini par racheter ARM au second pour la somme colossale de 40 milliards. C’est sans doute la transaction de l’année dans le monde de la technologie. Nvidia est bien parti pour être le leader de l’informatique et de l’intelligence artificielle. Il faut préciser que depuis le mois de juillet, annonce avait été faite que le groupe Softbank voulait revendre ARM. Il a semblé qu’Apple a voulu entrer dans la danse, mon son supposé retrait a mis Nvidia au-devant de la scène.

Qu’est-ce que ARM

D’une manière basique, disons qu’ARM conçoit l’architecture et la structure de toutes les puces pour smartphones ou pour tablettes depuis qu’Intel a tiré sa révérence.  Elle évolue également dans le marché des objets connectés et des serveurs. Ainsi, 70% de la population mondiale utilise sa technologie. L’année précédente, c’est près de 23 milliards de puces livrées, ce qui révèle que Nividia a décroché un marché très alléchant. Il est cependant légitime de se poser des questions sur la cohérence de ce rachat, au-delà de l’aspect « bonne affaire ».

L’intérêt de la transaction pour Nvidia

En tendant le micro à Nvidia lui-même, l’intérêt de cette transaction serait une volonté de créer un géant de l’intelligence artificielle en alliant l’expertise de Nvidia et l’omniprésence d’ARM sur le marché électronique. Ainsi, ce couplage lui permettra d’intervenir dans le secteur de l’automobile, de la 5G, de la robotique, entre autres. Déjà, on peut s’attendre à un superordinateur basé sur ARM en Angleterre pour l’élaboration de l’intelligence artificielle. Les cibles sont les startups et les chercheurs pour des découvertes fascinantes.

Le bout du tunnel n’est pas encore atteint

Si un accord a déjà été trouvé entre les deux parties, il reste encore du chemin pour finaliser la procédure. En effet, il faudra passer par différentes instances aux fins de validation et une intervention sur mesure pour chaque entité selon l’arsenal et l’environnement juridico-économique des espaces. En clair, il faudra par exemple que l’ARM située au Cambridge devra veiller à ne pas fausser le jeu de la concurrence au Royaume-Uni à cause de la transaction. Il en sera de même pour celle qui est aux USA, en Chine ou dans l’Union Européenne. En guise de bonne foi, Nvidia promet, entre autres, de ne pas changer le modèle économique de la licence ouverte des puces.