Les Stratégies




6 Mars 2020

Une acquisition inutile pour Air France KLM

Il y a de cela un an le Pays-Bas a déclaré avoir acquiers 14% des actifs de Air France KLM dans le but d'obtenir les mêmes droits que la France et intervenir dans les conformités de la compagnie. Ce pays voulait diriger avec la France la compagnie. Jusqu'à aujourd'hui le débat entre les deux pays se poursuit sans réellement trouver une issue. Pour le moment, le Pays-Bas aurait jeté son argent par la fenêtre dans un investissement sans lendemain. Les frais s'élèveraient à 750.000.000 d'euros.
 

Un investissement qui n'a pas servi
 

Depuis l'année dernière le Pays-Bas souhaite participer aux prises de décision du groupe aérien français sans succès. Il n'est pas évident de s'intégrer dans l'une des compagnies de prestige dirigées par l'une des plus grandes puissances mondiales. Malheureusement, son investissement n'a pas porté ses fruits ce qui est un dommage pour ce pays. En effet, l'approbation de la France leur a manqué pour mener à bien leur projet. Les discussions sans aboutissement entre les deux pays remettent en cause la place du Pays-Bas dans la compagnie aérienne. Le capital estimé constituait 12,68% du capital d'Air France KLM qui est ensuite passé à 14% porté par la Haye. Nous parlons ici de 744 millions d'euros.
 

Des relations refroidies
 

Dernièrement les relations entre la France et le Pays-Bas se sont refroidies suite aux dernières remises en question qui ont suscité les débats. La France n'a pas du tout apprécié qu'un pays étranger veuille s'accaparer ne serait-ce qu'une partie de son capitale aérien qui représente pour elle un prestige qu'elle ne pense pas partager. Elle considère l'action de l'Etat Néerlandais comme agressive. Avec l'arrivée de Ben Smith directeur du groupe, les tournures que prend cette relation sont d'autant plus inquiétantes.
 

Une volonté de collaboration rejetée
 

Jusqu'à aujourd'hui, l'investissement de 744 millions d'euros fait par l'Etat Néerlandais n’a servi à rien. Jusqu'à présent les discussions se poursuivent et on assiste à aucun changement. Cette demande a été catégoriquement rejetée par la France. Ce pays l'aurait fait dans le but de protéger ses intérêts sachant que le Pays-Bas risquait d'avoir plus d'impact sur les prises de décision concernant la compagnie aérienne française.