Un terrain d’entente trouvé entre Suez et Veolia
En effet les deux groupes ont finalement conclu un principe d’accord ce dimanche selon leurs conseils d’administration respectifs, sur les conditions et termes de leur partenariat. Ce qui fixe à 20,50 euros le montant par action Suez contre 18 euros initialement proposé par Veolia et à 13 milliards d’euros l’ensemble de Suez.
Un partenariat des plus bénéfiques pour les deux groupes qui pèsera 6,9 milliards d’euros contre 17 milliards pendant l’année 2020 qui sera détenue par les actionnaires composés par les partenaires financiers des deux groupes pour plus de transparence. 

Un rapprochement des plus propices

Ce rapprochement des deux groupes aura pour effet selon les termes approuvés non seulement à l’annulation de tous les accords avec Cleanaway par rapport à la cession d’actifs en Australie mais également à une inactivité définitive de la fondation néerlandaise.
C’est un accord qui selon le président-directeur général de Veolia, mettra fin à la bataille entre les deux groupes, et qui est bénéfique pour eux parce que cela garantit la stabilité et la continuité des activités de Suez en France en plus de l’emploi.
De son côté, Bertrand Camus patron de Suez, annonce les avantages en matière de garanties sociales qui sont primordiales autant pour les nouvelles perspectives ou encore les salariés tout en remerciant toute l’équipe de Suez.
 
La concrétisation de leur partenariat d’ici 14 Mai

Comme nouveau périmètre que prendra en charge le nouveau Suez, nous pouvons compter celles de l’ancienne Suez dans l’eau municipale et le déchet solide en France et bien entendu de nouvelles activités toujours en rapport avec l’eau et ce dans d’autres zones comme l’Italie, l’Afrique, l’Inde, la Chine et l’Australie.
Un partenariat qui met fin à bien des affrontements, désagréments entre les deux groupes qui ont commencé depuis l’achat de 29,9% des actions de Suez chez Engie. S’en sont suivie à l’annonce de la décision de racheter le reste des parts, des recours en justice, des coups de pression et de semonce. Un affrontement qui est devenu politique nécessitant la participation à plusieurs reprises du ministre de l’Economie Bruno Le Maire qui finalement annoncera en fin mars d’un accord possible entre les deux groupes. Un accord à l’amiable qui selon lui sera bénéfique pour les deux groupes autant sur les marchés nationaux qu’internationaux et qui garantira l’emploi.
 
Un partenariat qui ne séduit pas certains comme le montre Franck Reinhold secrétaire CGT du fait que le nouveau Suez qui pèsera 6,9 milliards ne pourra pas garantir la pérennité des emplois et compte bien tout faire pour changer les choses avant la signature définitive le 14 car existant selon lui d’autres moyens de négocier qui avantageraient plus Suez.