L’information a été confirmée par les deux constructeurs automobiles que sont Fiat et PSA. On se souviendra que les révélations sur les tractations en cours avaient été faites par le Wall Street Journal. Le scénario de cette alliance se précise donc de plus en plus. Si les deux constructeurs trouvent bien un point de conclusion de cette future union, le nouveau groupe prendra la quatrième place du classement des constructeurs mondiaux automobiles.


Les possibilités d’une alliance entre PSA et FIAT en perspective
Créer un groupe parmi les leaders mondiaux

Si dans un premier temps aucune information n’avait fuité de cette alliance en gestation, les deux constructeurs ont confirmé ce mercredi les révélations faites par le Wall Street Journal. PSA et Fait Chrysler Automobiles étudient ensemble les conditions de concrétisation d’un groupe commun.
Au moins les objectifs ont le mérite d’être clairs : créer un groupe qui va figurer parmi les leaders mondiaux de l’automobile. C’est un scénario auquel on est habitué dans le monde de l’automobile. On se souvient de l’échec en juin dernier de l’alliance autour de 30 milliards de dollars qui devait entrainer la naissance d’un groupe Renault, Nissan et Mitsubishi encore plus fort que l’actuel.
Ce sera vraiment un numéro 4 qui naitra si toutefois l’alliance parvient à ses fins. A titre de rappel, c’est un classement des leaders mondiaux du secteur de l’automobile où on voit Volkswagen, Renault-Nissan-Mitsubishi et Toyota en tête.

Gagner l’immense marché nord-américain
Cette alliance en gestation n’est pas la première entre les deux constructeurs automobiles. On se souviendra qu’au cours du mois de mars de cette année, notamment lors de la tenue du salon de l’automobile de Genève, les deux patrons respectifs des constructeurs évoquaient bien cette volonté de voir naitre un groupe commun.
Cette volonté de créer un groupe commun de construction de véhicules se justifie également par les réalités géographiques auxquelles les uns et les autres sont soumis. Le groupe  PSA connait déjà trop de difficultés en Europe et en Chine. Avec cette nouvelle alliance, le groupe se facilitera donc l’accès au marché nord-américain.
D’un côté comme de l’autre, on soutient qu’une Alliance est une nécessité. Que ce soit sur le plan de l’électrique où Fiat accuse un retard que sur un plan de développement stratégique. A croire qu’avec ses ambitions très proches, le mariage entre les deux deviennent imminent.

De nombreuses difficultés à contourner

Quoi que cela semble presque déjà un acquis, il y a tout même des difficultés qu’il va falloir contourner avant d’arriver à la concrétisation de cette alliance. Le premier obstacle est certainement le gouvernement français.
Il représente un actionnaire très important du groupe avec 12,23% du capital. Egalement, en droit de vote, il pèse 9,75%. Jusqu’à présent, il n’a accepté de livrer aucun commentaire sur la question qui, pourtant le concerne de très près.
La structure capitaliste des deux groupes reste en elle un obstacle qu’il va falloir franchir avec maestria. Le groupe chinois Dongfeng et la famille Peugeot eux aussi 12,23% du capital chacun et 19,5% de droit de vote. Il y a donc du monde à convaincre.