Le géant équipementier automobile Bosch a déclaré s’être investi dans un modèle de moteur nouveau qui provoquera moins de pollution. Son intention est de placer Dieselgate aux oubliettes. L’équipementier Bosch a annoncé ce mercredi qu’il a trouvé un nouveau système Diesel fini qui pourrait réduire considérable ses émissions de gaz notamment le dioxyde de carbone (CO2) et les oxydes azote (NOx). Une grande révolution qui toutefois, semble se heurter à une législation plus contraignante en Europe. Le prototype déclaré semble cependant fortement relever d'une révolution rationnelle.


Automobile : Bosch promet une « révolution » technologique moins polluante avec diesel

Les enjeux sur le devenir du diesel
 

Cette nouvelle mesure pourrait solutionner les difficultés causées par les oxydes d'azote, combinés aux troubles cardiovasculaires et respiratoires, au cœur de l’histoire du "dieselgate" chez les Allemands, a déclaré le groupe. En effet, le catalyseur déployé dans ce prototype devant équiper les nouveaux véhicules avant 2020 pour faire disparaitre les émissions de gaz reste adapté au moteur. Le logiciel qui gère la température est amélioré, après plusieurs ajustements. Selon le PDG de Bosch, Volkmar Denner, le groupe veut faire disparaitre le bruit autour de la cessation du diesel. Il assure toutefois que ce gaz a un avenir avec l’union des géants allemands de l’automobile.


Une révolution mise en suspens
 

Un expert en ingénierie des moteurs en l’occurrence Uwe Wagner a déclaré que les chiffres annoncés par Bosch en termes d'émissions d’oxydes d'azote semblent « crédibles » même s'il reconnait qu’il est question « de technologies qui existent apparemment et qui ont été rendues meilleures » et non une question de «révolution ». En fait, les voitures qui respectent actuellement les 168 milligrammes de limite par kilomètre appliquent déjà les éléments essentiels de la nouvelle technologie exposée par Bosch, toujours d’après ce spécialiste. Comme cette nouvelle technologie n’aura pas la capacité à être introduite dans les voitures diesel en circulation actuellement, son impact sur la conditionnalité de l'air est limité sur le court terme.


La situation en Allemagne

Les débats sur le Dieselgate depuis 2015 ne peuvent pas être éteints. Cela fait suite à la reconnaissance par Volkswagen, constructeur allemand, d’avoir falsifié les tests des machines sur 11 millions d’automobiles Diesel pour dissimuler le niveau exact de leurs émissions d'oxydes d'azote. De plus, plusieurs autres constructeurs ont été attrapés par le scandale Dieselgate. À début de cette année, les automobiles Diesel ne constituaient pas plus de 31,4% des écoulements en Allemagne, contre 45% pour le début 2017.