La marque s’est fait connaitre spécialement par la construction des voitures de luxe et aussi par la construction des réacteurs d’avion. Mais aujourd’hui, les ambitions sont un peu plus grandes. Le groupe entend se lancer sur le marché de la construction navale en lançant le premier navire autonome.


Rolls Royce se trouve une place sur le marché de la construction navale

Rolls Royce et domaines d’action
 
Il faut noter que l’entreprise était déjà présente sur les projets de propulsion de navire de guerre, de cargos et de tankers. Mais comme nouvel objectif comme l’a annoncé Oskar Levander, vice-président en charge de l’innovation au sein du groupe, le secteur maritime sera révolutionné. Rolls Royce compte mettre à l’eau son premier navire en 2018.
 
Les quatre domaines du groupe sont maintenant: l'aviation civile et militaire, la fabrication de turbines et de réacteurs pour l'industrie,la construction de matériels nucléaires et de moteurs, principalement diesel pour le maritime. Ceci est dû au fait que l’entreprise britannique a vendu sa marque automobile à BMW en 1998. Le président du groupe pour l’Europe et l’Afrique, Michel Dubarry, explique que le groupe a réalisé l’année dernière, un chiffre d’affaires de 14 milliards de livres sterling. L’entreprise enregistrait en 2016, un bénéfice net de  813 millions de livres sterling soit un total de 909 millions d'euros.
 

Des navires sans équipages
 
La majorité du chiffre d’affaires de l’entreprise provient aujourd’hui de la fabrication et vente des systèmes de contrôle et de commande pour les avions et pour l’aérospatiale. Rolls Royce s’est développé dans le domaine et est partenaire de grands constructeurs mondiaux à l’instar de Boeing et Airbus.  Le vice-président chargé de l’innovation, en insistant sur le fait que le maritime ne représente que les 1,5% des activités du groupe, ambitionnent de développer ce secteur et d’en faire une manne. L’entreprise compte sur le lancement des navires de transport autonomes pour atteindre ses objectifs.
 
Plusieurs prototypes ont été présentés à la presse le 18 octobre à la presse à Paris. Celui qui a les plus marqués, est le porte-conteneurs de 60 mètres de long qui pourrait atteindre la vitesse de 25 noeuds environ 46,3 km/h. Oskar Levander confie aussi que les risques d’accident seront réduits pendant la navigation en débarquant l’équipage, de plus, la capacité de chargement et la puissance des bateaux seront augmentées.