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Les Stratégies
Vendredi 3 Avril 2015
"Big Data, penser l'homme et le monde autrement" est le titre du livre écrit par Gilles Babinet, entrepreneur du numérique, premier président du Conseil national du numérique, et représentant de la France auprès de la Commission européenne pour les enjeux du numérique.

Issues de nos réseaux sociaux, de notre téléphone mobile, de notre passage en caisse, de l'utilisation d'une carte de transport, les données sont partout. Gilles Babinet montre que les techniques de Big Data peuvent être utilisées pour développer des outils marketing perfectionnés, améliorer la prise en charge médicale, permettre aux villes de mieux gérer leurs ressources ou encore allier productivité agricole et développement durable. Les données pourraient bien être l'une des énergies motrices de la nouvelle révolution globale en cours.
Pourtant, de nombreuses questions se posent. Sommes-nous sur le point d'entrer dans une société semblable à celle que décrit George Orwell dans 1984 ? Quels facteurs permettraient à une société démocratique et respectueuse des libertés individuelles de bénéficier de cette nouvelle technologie ? Gilles Babinet fait toute la lumière sur ces questions en rappelant que ce ne sont pas les technologies qui façonnent l'humanité, mais bien l'usage que l'on choisit collectivement d'en faire.
Dans une interview publiée sur le site de Manpower Group, l'auteur explique qu'"au-delà d’une modification des processus de production, le Big Data entraîne un changement organisationnel profond des entreprises." Il qualifie ce phénomène de « servification », c’est-à-dire la transition de l’outil de production industriel vers le service. La servification a naturellement un impact direct sur la relation client mais pas seulement : "Cette mutation vers le service pourrait s’effectuer dans tous les secteurs économiques, même les plus industrialisés. Dans son livre, Gilles Babinet évoque ainsi les constructeurs automobiles qui, confrontés à la baisse de leurs ventes et à l’évolution des usages des clients, pourraient se tourner vers des activités de car sharing (partage de véhicules) ou de car pooling (optimisation du remplissage. C’est la même chose dans l’aéronautique : « Auparavant, il s’agissait de vendre des moteurs et des pièces de maintenance ; aujourd’hui […] il s’agit de vendre de la disponibilité de temps de vol. » Tout cela repose sur des données, beaucoup de données : celles qui permettent par exemple de savoir quand et où les utilisateurs auront besoin de se déplacer."
Et il en découlera une profonde mutation des métiers dans l'entreprise : "les ouvriers spécialisés, logisticiens, ingénieurs… deviendront programmeurs, designers ou data scientists."
Pourtant, de nombreuses questions se posent. Sommes-nous sur le point d'entrer dans une société semblable à celle que décrit George Orwell dans 1984 ? Quels facteurs permettraient à une société démocratique et respectueuse des libertés individuelles de bénéficier de cette nouvelle technologie ? Gilles Babinet fait toute la lumière sur ces questions en rappelant que ce ne sont pas les technologies qui façonnent l'humanité, mais bien l'usage que l'on choisit collectivement d'en faire.
Dans une interview publiée sur le site de Manpower Group, l'auteur explique qu'"au-delà d’une modification des processus de production, le Big Data entraîne un changement organisationnel profond des entreprises." Il qualifie ce phénomène de « servification », c’est-à-dire la transition de l’outil de production industriel vers le service. La servification a naturellement un impact direct sur la relation client mais pas seulement : "Cette mutation vers le service pourrait s’effectuer dans tous les secteurs économiques, même les plus industrialisés. Dans son livre, Gilles Babinet évoque ainsi les constructeurs automobiles qui, confrontés à la baisse de leurs ventes et à l’évolution des usages des clients, pourraient se tourner vers des activités de car sharing (partage de véhicules) ou de car pooling (optimisation du remplissage. C’est la même chose dans l’aéronautique : « Auparavant, il s’agissait de vendre des moteurs et des pièces de maintenance ; aujourd’hui […] il s’agit de vendre de la disponibilité de temps de vol. » Tout cela repose sur des données, beaucoup de données : celles qui permettent par exemple de savoir quand et où les utilisateurs auront besoin de se déplacer."
Et il en découlera une profonde mutation des métiers dans l'entreprise : "les ouvriers spécialisés, logisticiens, ingénieurs… deviendront programmeurs, designers ou data scientists."
Vendredi 3 Avril 2015
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