Et voilà S-Money qui vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc. La filiale du groupe français BPCE après avoir fait l’acquisition en 2015 de la cagnotte en ligne Lepotcommun.fr ainsi que récemment (mai) de Depopass pour la sécurité de paiement en ligne entre particuliers s’est lancée dans le paiement de cotisations sportives avec E-Cotiz. La filiale de BPCE a annoncé ce jeudi qu’elle détient désormais 55% du capital de la start-up connue pour avoir mis en place et développé la gestion entièrement informatique de toutes les procédures concernant les adhérents d’une association sportive surtout le paiement en ligne.


Le groupe BPCE vient de racheter E-Cotiz, la start up spécialiste du paiement en ligne des cotisations associatives
E-Cotiz, une start-up pour faciliter les transactions au sein des associations sportives

Le domaine dans lequel la start-up E-Cotiz mise beaucoup est les transactions qui se passent dans les associations sportives. Comme l’a bien souligné le créateur de la start-up Jauffray Dunyach au sein d’une association sportive la principale source financière est issue des cotisations des différents membres ce qui équivaut à 65% du budget. Cependant, toutes ces opérations sont faites à partir de chèques déposés qui peuvent atteindre des fois dans l’année 15 millions au grand dam des responsables des associations qui peuvent mettre des fois près de trois mois avant de pouvoir récupérer la somme. Ainsi en s’adhérant à E-Cotiz les associations ne seront plus obligés d’attendre des mois avant de récupérer  le chèque car la start-up va leur proposer au niveau de sa plateforme des virements bancaires et qui par l’occasion les fera gagner beaucoup de temps.
 

Une start-up avec une bonne représentation des sportifs

La start-up qui a juste 2 ans d’existence a déjà la confiance de 2000 associations sportives en raison de 200.000 en France. Ainsi E-Cotiz gère l’ensemble des apports des 500.000 membres des 2000 associations mais aussi collabore avec 15 fédérations dans le but de se voir confier la gestion de leurs clubs. Il faut reconnaitre que les mouvements sportifs représentent près de 50% de la base de données de la start-up. Cependant, E-Cotiz même si elle est plus connue dans les mouvements sportifs veut étendre ses services vers d’autres mouvements associatifs en France en y incluant d’autres possibilités pour mieux satisfaire ses clients mais surtout les attirer selon les explications de l’autre actionnaire de la start-up Aurélie Hoefs. En outre, E-Cotiz gagne 3% sur chaque transaction des associations qui en retour ont la possibilité  d’amasser des retombés avec les services complémentaires.
 

Possibilité d’ouverture vers l’international       

La montée de la start-up sur le sol français est basée sur la gestion par E-Cotiz des 2000 associations sportives qui génèrent pas moins d’1,7 milliard par an mais on peut noter d’autres clients qui ne sont pas nombreux juste 5% et qui ne sont pas issus du milieu sportif. La start-up dans le but d’augmenter ce nombre envisage de mettre en place une stratégie de développement visant les secteurs hors sportifs. Son rachat par S-Money lui donne la possibilité d’avoir l’apport nécessaire pour son nouveau projet avec une l’internationalisation de ses activités à commencer par l’Allemagne.