Les Stratégies




6 Avril 2015

Selon les dernières données du panel d'audience de l'Internet en France de Médiamétrie-NetRatings, 50% des internautes sur les sites bancaires et 20% sur les sites d’assurances.


Sites de banques et banques en ligne
En février 2015, 23,6 millions d’internautes ont consulté au moins un site bancaire au cours du mois, soit 1 internaute sur 2 (50,5%). Cela représente une progression d’audience de 9% en un an, soit 1,9 million de visiteurs uniques supplémentaires. L’audience des sites d’assurance est également en hausse : +13% vs février 2014 soit 9,3 millions de visiteurs uniques au total (1 internaute sur 5).
 
Chaque jour, 5,5 millions d’internautes ont consulté au moins un site de la sous-catégorie « Banque », et près de 800 000 (790 000) pour la sous-catégorie « Assurance ». Les internautes passent à peu près le même temps sur ces sites chaque jour : 7 minutes pour les sites bancaires et plus de 6 minutes pour les sites d’assurances. Les internautes CSP+ comptent parmi les plus gros consommateurs de sites de « Banque » et « Assurance » puisqu’ils représentent respectivement 38,4% et 41,7% de l’audience de ces sous-catégories, contre 28,7% en moyenne au sein de la population internaute.
 
En février 2015, Crédit Agricole est en tête des sites bancaires avec 7,6 millions de visiteurs uniques, suivi par la Banque Postale et la Société Générale avec plus de 4 millions de visiteurs chacune. Du côté des sites d’assurances, MACIF se place au 1er rang avec 1,1 million de visiteurs uniques.
 
Par ailleurs, le baromètre Deloitte 2014 sur la relation banque-clients montre que les banques directes sont les seules à avoir vu leur taux de satisfaction progresser. En outre, les Français sont déjà 14% à avoir opté pour la banque en ligne. Pour autant, la banque directe n'est pas encore la banque principale des clients dans la grande majorité des cas mais si les banques en ligne développent encore leur gamme de services, elles devraient logiquement gagner du terrain.
 
Les banques en lignes s'apprêtent à devenir des établissements bancaires à part entière mais la réglementation ne permet pas encore de dématérialiser toutes les opérations. C'est le cas pour la souscription de produits d’épargne en ligne qui nécessite, pour l'épargnant, de renvoyer ses documents signés par courrier postal.
 
Le site NextInpact reste critique sur les acteurs de la banque en ligne : "En pratique, et malgré l’arrivée de nouveaux acteurs vite rachetés par les réseaux traditionnels, la banque en ligne ne change pas grand-chose à ce qui se fait en agence, à part accélérer certaines opérations comme les virements ou les acceptations de prêt. Il a fallu l’émergence des applications mobiles pour que les banques se mettent à proposer des fonctions plus ou moins innovantes, y compris sur leurs sites, comme la généralisation des coffres forts numériques pour stocker les documents."