Environ 150 salariés ont perdu leurs emplois et le plus grand nombre se trouve aux États -Unis. Quelques semaines avant cette terrible décision, Netflix a déclaré une perte d'abonnés ce qui est une première depuis plus d'une dizaine d'années.


Pour résoudre le problème du ralentissement de sa croissance Netflix procéde à un licenciement massif
Mardi 17 mai Netflix a annoncé le licenciement d'environ 2% de son personnel dans un but d'économie après une forte diminution de la croissance du secteur de la télévision en Streaming qui, pourtant jusque-là marchait comme sur des roulettes. Un nombre avoisinant 150 salariés a subi les foudres de cette décision très radicale. Toujours d'après le porte-parole, Netflix a aussi revu ses dépenses à la baisse en matière de sous-traitance, et de préciser, moins émotif, que ces changements sont essentiellement dictés par les besoins de l'entreprise plutôt que par les performances individuelles, une situation dont il se désole évidemment. Personne selon lui ne veut voir partir des collègues aussi intéressants.

Quelques semaines auparavant Netflix a déclaré une perte d'abonnés pour la première fois en 10 ans quelques semaines avant la prise de décision. Le ralentissement de la croissance des revenus implique foncièrement le ralentissement des dépenses en tant qu'entreprise. Le service de télévision en Streaming à la fin du premier  trimestre comptait 221,6 millions d'abonnés, un peu moins que fin  décembre. Pour expliquer ce manque à gagner, Netflix avance la suspension de ses services en Russie causée par la guerre en Ukraine.
 

Ce déficitl de 200.000 abonnés, moins de 1% de toute sa clientèle n'a pas demandé mieux pour provoquer la panique à Wall Street au cours de l'annonce des résultats trimestriels en avril. 
100 millions de foyers regardent gratuitement.

D'autres facteurs grevant sa croissance selon Netflix ,c'est le fait que beaucoup d'abonnés partagent leurs comptes avec des personnes dont ils ne partagent pas le même foyer. 
 
Netflix vient de programmer un nouvel abonnement à petits tarifs financé par la publicité ce qui est une option que Reed Hasting a toujours rejetée. Netflix souffre surtout de la concurrence sévère d'Apple et de Disney.