Lors d’une assemblée générale extraordinaire, les associés de la société japonaise TOSHIBA ont rejeté son projet de division en deux entreprises indépendantes, pour rappel, la société est en crise voilà plusieurs années, a déclaré TOSHIBA.

Toshiba avait expliqué avec précision au moment du vote, qui n’était pas obligatoire, que les associés avaient aussi rejeté une résolution que des actionnaires activistes de l’équipe avait suggéré.


Les membres de Toshiba ne sont pas d’accord sur son projet de division
Cette résolution proposée avait pour objectif de faire en sorte que le groupe explore bien « toutes les propositions » relatives à son projet de division.

Cette double contradiction augmente une fois de plus l’inquiétude sur la décision finale du géant industriel et technologique japonais, dans la perspective d’un autre vote qui, cette fois, sera contraignant. Rappelons que ce vote aura lieu en 2023.

Le PDG de Toshiba Taro Shimada a fait savoir que l’entreprise est prête à examiner toutes les options imaginables pour augmenter sa valeur d’entreprise, tout en prenant en compte les options proposées par les actionnaires.

L’analyste de Quiddité Advisors a, dans son commentaire, révélé que l’objectif primordial de Toshiba et du Meti est de se débarrasser des activistes, pas plus. Il a poursuivi que les activités doivent honorer un mandat et qu’ils doivent quitter sur une victoire. La raison, c’est qu’a l’heure actuelle et compte tenu de toutes ces années ce serait un lamentable échec.

Une décision inévitable

La création d’une nouvelle entreprise regroupant les activités de Toshiba était prévue jeudi par le plan soumis aux actionnaires. C’est par apport aux appareils électroniques et le stockage de données en plus des semi- conducteurs et sa rentrée en bourse d’ici l’échéance de 2024.

Formée du reste de Toshiba, la seconde entreprise devait conserver ses activités. Dans les infrastructures également, de même que les solutions numériques. Il s’agit également de gérer la part détenue dans Kioxia et qui s’évalue à 40%. Toshiba il faut le souligner, envisageait d’introduire en bourse le géant nippon des puces mémoires, Kioxia.

Le conglomérat, regroupant les sommités des secteurs du nucléaire, des infrastructures, l’électroménager ou les solutions numériques pour l’industrie et le stockage des données envisageait parallèlement de se démettre des actifs jugés non stratégiques. Toshiba, il faut le rappeler a été diminué par un certain nombre de scandales de comptes truqués à partir de 2015 mais également par la faillite de Westinghouse sa filiale nucléaire américaine. Il y a eu aussi la vente d’un certains nombres d’actifs, dans le but de continuer à exister
 


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