Shell est effectivement sur le point de signer des protocoles d’accord ce mercredi pour l’exploitation de trois champs de gaz et de pétrole en Iran; tandis que la multinationale française est en plein négociation pour d’autres contrats.
Des contrats que les experts miniers qualifient de pure volonté de collaboration entre les groupes pétroliers et le géant du golf. Une volonté manifestée malgré une peur que la levée des sanctions sur l’Iran concernant le nucléaire soit remise en cause, notamment avec l’accession au pouvoir de Donald TRUMP.


Le groupe Shell sera prochainement accueilli par des signatures de contrats dans le Moyen-Orient, qu’en sera-t-il pour total
En marche pour d’autres perspectives

Royal Dutch Shell devra signer trois accords préliminaires dans la capital Iranienne pour l’exploitation de deux sites de pétrole et un champ de gaz (Azadegan-sud, Yadavaran et Kish).
Selon un chargé de communication de la Multinationale, un engagement a été signé avec la National Iranian Oil Company (NIOC) afin de revoir ensemble d’autres opportunités de collaboration ; Un dossier qu’il qualifie de ‘’confidentiel’’ lui interdisant ainsi d’aller plus loin à ce propos.
Quant à Total, quoi qu’il soit en plein négociation pour de nouveaux accords, l’heure de signer un autre contrat ne sonnera pas ce mercredi, rappelle le responsable du ministère du pétrole Iranien. Il était d’ailleurs le premier signataire pétrolier occidental en Iran après les sanctions de Téhéran.
 

Total s’abstient de tout commentaire

Selon  l’expert de WoodMackenzie, Homayoun Falakshahi, avec la signature de ces protocoles d’accord, une forte confiance pourrait s’installer et  susciter ainsi la durabilité de ‘’l’accord nucléaire’’. D’après lui toujours, ces accords seraient bien profitables au président Rohani car ce dernier pourrait, malgré  l’accession de TRUMP à la maison blanche, maximiser ses intérêts avec la levée des sanctions nucléaire contre Téhéran au profit de l’économie de son pays.

L’un des discours de campagne de Donald TRUMP portait sur l’accord nucléaire iranien. Le successeur de Barack OBAMA promettait de revenir sur ces accords conclus il y’a plus d’un an entre l’Iran et les 6 grandes puissances de la planète.

L’Iran occupe une place très importante au sein de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et vient en troisième position en termes de production de pétrole. La République Islamique s’est faite un grand espoir avec la signature de ces contrats, notamment pour se relancer après une longue période de ‘’stand bye’’.