Le géant chinois dans la distribution de produits électroniques et électroménagers met sur la table 270 millions d’euros pour racheter près de 70% des parts du club italien Inter de milan. Ce dernier devient alors le premier des grands clubs européens à passer sous les couleurs chinoises.


Suning Holding Group vient de racheter près de 70% de l’inter de Milan
L’inter sous l’emblème chinois

Cette décision a été confirmée lors d’une conférence de presse avec les dirigeants du club lombard, dont l’actionnaire majoritaire, son président homme d’affaires indonésien Erick Trohir. Ce dernier va céder 40% de ses parts avec l’ancien président Massimo Moratti, qui libère lui aussi la totalité de ses parts. Ce qui ramène à près de 70% les parts du groupe chinois. Mais le club confirme que le puissant Erick Trohir, devenu son actionnaire minoritaire, resterait toujours président du club. Mais le groupe Suning va prendre une partie de la dette de l’inter de milan indique le directeur général du club Michael Bolingbroke.

Erick Trohir rappelle que le sport au niveau du continent asiatique notamment en Chine prend de plus en plus de l’ampleur, il enregistre aujourd’hui une tendance à la hausse. Alors l’accord effectué avec le groupe Suning leur permettra d’exploiter l’immense potentiel en matière de supporters en Chine et dans les régions de l’Asie du Pacifique.
Suning très connu en Chine dispose déjà d’un club local, notamment Jiangsu Suning qui est actuellement en troisième position du championnat chinois. Le président de Suning holding group, déclare aussi que l’achat de l’inter de Milan fait partie de leur stratégie de développement dans le domaine du sport. Le groupe Sunning désire créer un puissant empire dans le domaine du sport mondial allant de l’acquisition des clubs à transmission de manifestation en ligne

Le football européen dominé par les investisseurs chinois

Avec le rachat du club italien du champion d’Europe en 2010, le groupe Suning devient alors le premier groupe asiatique à dominer l’un des plus grands clubs du football européen. Même si d’autres investisseurs chinois ont une mainmise sur des clubs européens. Ces investisseurs ont des parts minoritaires à Manchester City, à l’Atletico Madrid, à l’Espagnol et à Aston villa. Même l’AC Milan, concurrent numéro un de l’inter, avec qui il partage le stade de San Siro est aussi en train d’être négocié par des investisseurs chinois.
Le groupe chinois avec un chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros est très influent. Il détient des relations avec le FC Barcelone et Liverpool. Il détient aussi une part dans PPTV, la plateforme numérique qui va retranscrire les matches de l’euro 2016. 

L’ambition du président Xi Jinjing est le développement du sport en Chine comme le football. Il projette d’organiser et de remporter la coupe du monde de football.
Le fondateur du site web d’information China Sport Insider Mark Dreyer rappelle que le groupe Suning s’est confirmé en leader comme  Alibaba ou Dalian Wanda. Et que son investissement dans le domaine du football n’est qu’une suite logique de ses ambitions d’expansion.