Le géant français du transport ferroviaire vient de faire un pas important dans le secteur ferroviaire en signant un contrat historique aux États-Unis grâce à sa toute nouvelle invention l’Avelia Liberty dont l’Amtrak sera le premier bénéficiaire. Le constructeur français va en effet équiper le groupe américain de 28 de ses joyaux qui vont joindre dorénavant Boston à Washington. Ce contrat va apporter au groupe français près de 2 milliards de dollars et fait déjà du bien à Alstom qui déjà suite à son communiqué a vu ce lundi son action remonter de 3,39% à la bourse de Paris. Le seul bémol à ce contrat est que toute la fabrication se passera aux USA aux dépens des entreprises françaises.


Alstom perce le marché américain avec un contrat record
L’Avelia Liberty d’Alstom

Le tout nouveau bébé du constructeur français Alstom l’Avelia Liberty est venu pour révolutionner le transport ferroviaire. Déjà il peut emmener pas moins de 400 passagers dans son habitacle à étagère  réformant ainsi les TGV et se positionnant comme un avion sur rails. En effet, ce bijou d’Alstom a été doté par ses constructeurs français d’une résolution du TGV du futur lui permettant d’engloutir les kilomètres et de pointer à 350 km/h.  Au-delà de sa performance, sa structure articulée n’est pas en reste, car le placement des bougies est fait de telle sorte que ce train de haute technologie  est quasi épargné des déraillements, mais aussi affiche une amélioration notée en maintenance.
 

Un contrat en or

En finalisant son nouveau contrat avec la compagnie ferroviaire américaine Amtrak à hauteur de 2 milliards de dollars pour la livraison de 28 Avelia Liberty, le géant français des transports ferroviaires Alstom réalise par la même occasion son plus gros accord signé aux États-Unis. Par cet engagement Alstom se donne ainsi l’occasion de booster ses affaires qui étaient un peu au ralenti déjà suite à l’affaire General Electric (GE), mais aussi aux déconvenues saoudiennes en 2011 et indiennes en 2015. Donc ce contrat en or lui servira de porte sur le marché américain des TGV et ainsi lui assurer une certaine notoriété vis-à-vis d’autres pays qui projettent l’acquisition de nouveaux TGV surtout que ce secteur devient de plus en plus dur à cause de la forte concurrence des constructeurs.
 

Les entreprises françaises laissées en rade

Au-delà de la livraison des 28  Avelia Liberty Alstom a pu aussi négocier un autre contrat où le constructeur pour 15 ans assurera la maintenance des TGV. L’on pourrait dire que le français a fait l’affaire de l’année, mais hélas non. En effet, dans la mise en œuvre du projet aucune entreprise française ne pourra y participer. Selon la loi Buy American Act, tous les 28 TGV d’Amtrak seront produits sur le sol américain exactement à Hornell dans l’État de New York.  Ainsi, cela permettra de créer dans l’État 1400 emplois, les 400 seront directs et le reste indirect. Pour l’État français, seuls ses bureaux d’études pourront bénéficier des quelques retombées du projet, un coup dur pour les industriels français.