Les Stratégies




5 Août 2016

Kiri, Babybel, Boursin, la vache qui rit… sont des produits phares du grand nom du fromage en France les Fromageries Bel. Après plus de 150 ans de production et de commercialisation en France et partout dans le monde, l’entreprise est tenté par le snacking afin de proposer des offres diversifiées sur le marché de l’alimentation et des apéritifs. Une orientation qui, pour être efficace et efficiente doit se faire avec le rachat de la filière britannique MOM’S POTS. Une transaction que les fromageries Bel sont en train de négocier de façon officielle et exclusive avec LBO France, un fonds d’investissement français. Ce partenariat va réorienter le secteur d’activité de Bel vers une industrie autre que celle du fromage.


La vache qui rit tente de séduire Pom'Potes
Une tradition dans le fromage, mais…

Les négociations sont en cours apprend-t-on d’une source proche du dossier. Les Fromageries Bel s’intéressent et veulent se marier avec l’industrie des compotes et des desserts britanniques Pom’Potes. Avec une position de leader confortée en France et en Europe, l’entreprise Bel à travers sa marque la vache qui rit veut se positionner en chalenger dans d’autres pays du monde tels que la grande Bretagne et les États-Unis.

Cette négociation est orientée vers une acquisition de 65% des parts que détient LBO France, part majoritaire des actions du groupe MOM. Depuis 1865, le groupe s’est investi sur la production de fromages sous différents marques et labels et a su conquérir l’adhésion et la fidélité de milliers de clients dans le monde entier. Les fromages « la vache qui rit » en est un bel exemple de réussite. Aujourd’hui, titiller le monde du snacking est un pari que se lance Bel, afin de séduire un nouveau type de clientèle, mais aussi d’étendre son leadership sur d’autres pays et continents. Cette opération devra être menée d’ici la fin de l’année.
 

Une opération séduction en cours pour s’accaparer de Pom’Potes

Au début de l’exécution de leur second semestre d’exercices le groupe Mom affiche une croissance de son chiffres d’affaires au contraire de son homologue Bel. Ainsi, la coopération va permettre à l’entreprise Bel de se positionner dans un marché plus vaste et qui offre plus de possibilités.  A travers cette acquisition le groupe Bel prévoit de faire des bénéfices nettement évolutifs par rapport à ces dernières années notamment en 2015. Une progression nette de 2.4% ayant été notée pour le premier trimestre de l’année en cours.

Ce chiffre est le résultat de choix stratégiques fait par le groupe particulièrement en rapport avec la commercialisation de la vache qui rit dans des pays du golfe arabique qui détiennent la figure de gros consommateurs de fromage. Une fois un accord ou un compromis acquis, les deux groupes s’entendent à créer une réelle synergie d’acteurs et de passionnés pour créer une grande valeur ajoutée à leurs activités qui doivent être porteuses d’une croissance réelle et pérenne. L’ultime but n’est en soi de créer des bénéfices a tout va, mais plutôt de favoriser la rentabilité et d’optimiser la croissance du marché à travers le monde.