Les fonctions d’ingénieur s’avèrent toujours aussi attrayantes pour les entreprises. Chaque secteur a sa spécificité. Les ingénieurs spécialisés dans le transport ou la logistique sont toujours extrêmement demandés.


Les ingénieurs ne sont pas atteints par la crise
Un ingénieur préfère aller dans une entreprise où les ingénieurs sont maîtres

Dans la catégorie particulièrement convoitée, on note les ingénieurs d’étude et de recherche. La demande a bondi de presque 20% (source Le Figaro 25 novembre 2013). La France souhaite réellement conserver son savoir-faire, ses idées, en employant au maximum sa matière grise à domicile. La fuite des cerveaux communément appelée « brain drain » est à présent révolue. 1000 postes annuels sont à pourvoir dans ces disciplines et plus particulièrement dans les matériaux de nouvelle génération, l’optronique, la mécanique ou encore les systèmes asservis (comprenez les pilotages à distance en toute sécurité).
Bref, des métiers d’ingénieurs dans des entreprises ingénieuses. Il semble plus difficile de recruter un ingénieur dans une entreprise focalisée sur le business, la vente. Les profils sont réservés à des creusets des écoles de commerce. Et pourtant, c’est la diversité des formations qui procure la créativité….

Avantages pour l’entreprise certains

La nouvelle Banque Publique d’Investissement (BPI), va aider toute entreprise innovante. Et techniquement parlant, il est bien plus aisé d’innover dans le domaine de l’ingénieur que dans le domaine du marketing. Les sciences dures et ses applications semblent bien plus pragmatiques mais aussi imaginatives.
Même si les Crédit Impôt Recherche (CIR) sont de plus en plus difficile à décrocher, le fait de créer un poste de recherche sera de toutes les manières subventionné. Et en employant des services spécialisés pour bien rédiger un projet de recherche, tout porte à croire que chaque dossier recevable sera éligible (ce qui n’est pas toujours le cas). Des Sociétés comme Global Approach Consutling (GAC) se spécialisent et deviennent incontournables pour aider à financier l’innovation. Gérard Tanchon, le Directeur des comptes stratégiques de GAC l’indique : « nous aidons les entreprises qui n’ont pas l’habitude de traiter ces types de dossiers. La valeur ajoutée est considérable, non seulement pour accoucher d’un projet qui n’est pas clair, mais surtout d’orienter l’entreprise vers ce qu’elle a de meilleur à offrir et à développer en R&D ».

L’ingénieur proche du commerce

Le cliché du savant fou est définitivement révolu. Toute embauche de salarié, et surtout d’ingénieur doit forcément rapporter du business. Le retour sur investissement est donc une figure imposée. Alors, il est évident que les exigences de salaire des ingénieurs sont en baisse, afin de minimiser le risque. Et pour catalyser l’esprit innovant d’une équipe d’ingénieurs qui va enfin trouver la sacro-saint produit qui va casser la baraque, il semble nécessaire d’accrocher le marché.
Et pour pallier cette déficience de posture d’ingénieur de recherche, des outils innovants sont à leur disposition, afin de créer et d’appliquer. Comme le suggère avec intelligence, le Directeur du Business Développement de Vianoveo  : « l’accession au marché d’une innovation n’est pas intuitive. Nous aidons les ingénieurs à anticiper la demande avec notre démarche effectuale, et ça paye ! ». Cet économiste a le sens des affaires et le prouve avec des ingénieurs, souvent qualifiés de polars, qu’il hisse vers l’entrepreneuriat très rentable. C’est sans doute l’engouement d’un courant du marché des ingénieurs qui reste insensible la crise.