Jean-Pierre Mustier est celui qui a eu la lourde tâche de redresser la banque italienne UniCredit. Il y a un an, le français a pris les rênes de l'entreprise qui battait des ailes. Mais cette année, le groupe bancaire vient de présenter avec satisfaction, un bénéfice trimestriel de 945 millions d'euros, un profit qui a connu une augmentation de 3,2% sur l'année. Le groupe d'analystes de la banque avait prévu un bénéfice de 676 millions d'euros.
Cependant, le revenu global de la banque a diminué de 7,8% sur un an soit un total de 4,85 milliards d'euros. Ces chiffres restent quand même supérieurs à ceux annoncé par la analystes. Le groupe a connu alors un recul mais pas comme ce qui était prévu pour les revenus d'intermédiation et une augmentation de ses commissions nettes de 7,6 % sur un an.


Le redressement du groupe italien UniCredit s'est confirmé
Des stratégies qui fonctionnent
 
Le directeur de la banque s'est félicité du travail fourni en un an et déclare que « Le moteur fonctionne très bien ». ayant réussi le pari de l'augmentation du capital de 13 milliards d'euros, le ratio de solvabilité CET1 de UniCredit est passé de 11,45% en fin Mars à 12,8% en fin Juin. La banque est ainsi placée parmi les plus solides du continent. 

Une autre prouesse du français, est qu'il a fait passer les crédits détériorés bruts de la banque de 56,3 milliards d'euros à 53 milliards d'euros entre décembre et fin juin avec un taux de couverture régulier de 56,3% par rapport au trois premiers mois d'activités. Les créances douteuses du groupe ont atteint quand même les 564 millions d'euros mais sont en baisse par rapport aux analystes qui les avaient prévues pour 700 millions d'euros.

La banque a su réaliser ses objectifs
 
Dans l'un de ses interviews, le directeur général pense que l'environnement économique de l’Europe a eu un rôle à jouer dans cette situation. Cette dernière a eu un bon impact sur la clientèle et sur le profil de risque de la banque. Le coût de risque de UniCredit est donc bas. Au vue de tout cela, il rétorque en disant que: « tous nos objectifs sont confirmés.» D'un autre côté il se félicite du succès du plan stratégique Transform 2019.

Vu les conditions financières de la banque les précédentes années, certaines décisions ont été prises concernant la fermeture de certaines agences. 464 agences ont donc été fermées depuis 2015, soit un taux de 49% sur le nombre de fermetures prévues d'ici 2019. En outre, 14.OOO suppressions de postes ont été prévues et la dynamique de licenciement a aussi commencé. Ce sont les gestionnaires de fonds américains Pimco et Fortress qui sont en charge de tout est ce qui est nécessaire pour la vente des 17,7 milliards d'euros de créances douteuses du groupe. Nous pouvons donc dire que le français Jean-Pierre Mustier a su créer le miracle dont la banque avait besoin.