Analyses




9 Février 2015

Quel internaute n’a pas râlé devant son écran d’ordinateur en voyant s’immiscer dans sa lecture des pages ou des vidéos de publicité. Il existe pourtant des moyens de bloquer ces images intempestives et Adblock en est un.


Ces pubs qui dérangent les Internautes
Adblock se présente ainsi sur son site « Adblock Plus est une extension de navigateur, qui bloque les publicités agaçantes sur Internet. L'extension peut aussi bloquer d'autres éléments comme les bandes sons et images interactives. 50 millions de personnes l'utilisent déjà, ce qui en fait la plus populaire des extensions de navigateur. » Une extension gratuite "open source", créée en 2006 par Wladimir Palant.
 
Une tranquillité de lecture pour les surfeurs mais un problème pour les sites qui sont financés par la publicité. Adblock explique « nous sommes tout à fait conscients que les éditeurs de sites Internet ont besoin de la publicité pour vivre. Par conséquent, nous avons établis des critères stricts pour définir les Publicités Acceptables, qui ne sont pas intrusives et qui, à priori, n’ont pas à être bloquées. Les sites dont les publicités entrent dans ces critères, peuvent demander à être intégrés à la liste des exceptions affichant les Publicités Acceptables, pour rendre leurs publicités visibles par les utilisateurs. En revanche ceux qui ne souhaitent plus voir de publicités du tout, peuvent toujours les bloquer. »
 
Des « publicités acceptables », un critère dénoncé récemment par Rue 89 qui soupçonne Adblock de se financer en imposant aux annonceurs une taxe qui, en échange, leur permettrait de s’afficher même pour les utilisateurs d’Adblock.  Rue 89 détaille aussi le type de publicités jugées acceptables : des publicités statiques (ni animation, ni son, ni rien d’analogue), de préférence textuelles, sans image accrocheuse, les publicités qui ne gênent pas le contenu d’une page web, les publicités placées sur le côté, et qui doivent laisser suffisamment d’espace au contenu principal, et les publicités clairement identifiées par le mot « publicité » et qui se distinguent du contenu de la page. 

L’article explique aussi dans un encadré que Rue 89 (site qui appartient à L’Obs) a demandé à sa régie de travailler à développer des formats publicitaires moins intrusifs. Pour une raison simple « C’est le droit des lecteurs de ne pas aimer la pub. Il se trouve cependant que c’est la pub qui nous permet de payer les salaires à la fin du mois ».