Le géant américain de l’internet, Google, a annoncé qu’il construira d’ici 2020 un nouveau bâtiment destiné à accueillir près de 7000 employés en plein centre de la ville de Londres. Cette annonce, très bien accueillie par le maire de la ville de Londres, Sadiq Khan, et Philip Hammond, le ministre britannique de l’économie sonne comme un rayon de soleil dans une atmosphère où le Brexit pour certains serait probablement un coup d’arrêt des investissements étranger au sein du royaume.


Brexit ou pas, Google investit fortement en Angleterre
Le site choisi n’est pas anodin

C’est en plein centre de la ville de Londres, au nord plus précisément, à proximité de la gare de King’s Cross, que sera construit par le géant américain de l’internet Google cet édifice qui accueillera à partir de 2020 plus de 7000 salariés dans le cadre du renforcement de ses activités en Europe.

Ce site, déjà très connu, notamment le quai N°9 ¾, au travers du film qui met en scène Harry Potter et ses amis où les jeunes sorciers apprentis passe du monde réel à leur monde magique imaginaire, devrait désormais voir du côté de sa partie gauche, s’ajouter cet édifice signé Google et qui continuera d’augmenter sa célébrité. Sans aucun égal en Europe, de toutes les structures que possède Google, ce bâtiment 60400 m2 de bureau comprendra au total 10 étages pour 7000 salariés.
 

La Grande Bretagne y est pour beaucoup

Dans ce contexte de Brexit qui tend à faire reculer ou ralentir certaines firmes étrangères, difficile de croire que Google y soit allé par simple envie d’investir. En effet, il va s’en dire que Londres a dû fortement contribuer pour que le Californien reste dans le royaume.

L’abandon des poursuites contre Google en cours depuis bien longtemps par le fisc britannique, contre un versement de la somme de 130 millions de Livres, alors qu’en France par exemple dans le même temps ce serait certainement près du milliard d’euro que l’américain devrait verser à cause de ses techniques comptables peu « dignes de confiance », peut justifier cette grande nouvelle pour l’économie américaine.

D’après le cabinet de conseil EY, les montants totaux des investissements pour le compte du premier trimestre 2016 se chiffrent à 1,3 milliards d’euros à Londres, 1 milliard à Stockholm et à peine 678 millions à Paris.

A l’heure où certains pays comme la France tentent encore de rogner dans le peu qui reste aux entreprises étrangères en termes d’allègements fiscaux, la Grande Bretagne quant à elle est même prête à satisfaire les désirs les plus fous des investisseurs comme Google qui avoue crainte de devoir faire travailler des étrangers en Grande Bretagne.